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Évènement
USA (cas) et Inde (origine), Salmonella Weltevreden, crevettes cuites congelées
Aux USA, six cas d’infection par une même souche de Salmonella Weltevreden, survenus en avril 2021, ont été reliés à la consommation de crevettes cuites congelées, importées d’Inde. La souche avait été détectée en janvier dans un lot du même fournisseur lors d’un contrôle à l’importation. Lien L’Inde est le troisième exportateur de crevettes tropicales en Europe (13 % des importations). Lien
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Suivi
USA, Salmonella Enteritidis, pêches
Pendant l’été 2020, une série de 101 cas de salmonellose survenue aux USA avait été liée à la consommation de pêches (cf. BuSCA 28). La souche de S. Enteritidis en cause n’a pas été isolée sur des pêches, mais d’autres sérotypes ont été identifiés dans des échantillons de feuilles prélevés dans le verger, mitoyen d’un élevage de bovins laitiers et d’un élevage de volailles. La FDA émet l’hypothèse d’une contamination par des poussières en provenance de ces élevages et encourage à la collaboration entre les filières. Lien
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Étude
Amérique du Sud, STEC, viande bovine
Les données génétiques WGS de 130 souches de STEC isolées dans huit pays d’Amérique du Sud de bovins vivants, de viande fraîche bovine et de cas humains ont été analysées conjointement. Les séquences-types ST11, ST58 et ST297 et le sous-type de shigatoxine stx2a (55 %) ont été majoritairement identifiés. Lien
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Étude
Norvège, maladies transmissibles par les aliments
Le comité scientifique norvégien pour l’alimentation et l’environnement (VKM) a réalisé une hiérarchisation des risques, sur la base d’une attribution des sources, pour 20 agents pathogènes transmissibles par l’eau et les aliments. Toxoplasma gondii, Campylobacter spp., Echinococcus multilocularis, les STEC, Listeria monocytogenes, et Salmonella non typhique sont associés aux niveaux de risque les plus élevés. Quatre critères ont été agrégés : le nombre de cas, la sévérité, la létalité et la probabilité d’augmentation du fardeau de la maladie. Lien Pour mémoire, des travaux similaires d’attribution des sources ont été récemment menés en France. Lien
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Étude
Italie, virus de l’hépatite E, viande de porc
Une augmentation importante du nombre de cas d’infections par le virus de l’hépatite E a été constatée dans deux régions d’Italie (Abrruzes et Latium) entre juin et décembre 2019. La consommation de viande de porc crue ou insuffisamment cuite était la source la plus probable de contamination. Les analyses génétiques (WGS) ont montré que ces souches appartenaient à trois groupes qui n’avaient jamais été identifiés dans ces régions. Ces souches auraient donc été récemment introduites par des animaux ou des produits animaux. Lien
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Étude
Monde, Streptococcus agalactiae, poissons d’eau douce
Streptococcus agalactiae n’était pas considéré comme un agent pathogène transmissible par les aliments jusqu’à la survenue d’une importante TIAC à Singapour en 2015. Ces cas étaient liés à la consommation de poisson d’eau douce cru. Un Point-sur avait été publié à ce sujet dans le BuSCA en juillet 2020 Lien . La FAO vient de publier un document de synthèse sur ce danger. Lien .
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Avis
Europe, résistances antimicrobiennes
Le panel BIOHAZ de l’Efsa a produit un avis sur le rôle de l’environnement dans l’émergence et la diffusion des résistances antimicrobiennes dans la chaîne alimentaire. Les sources de contamination environnementale les plus importantes sont les engrais d’origine fécale, l’eau d’irrigation des aliments végétaux et l’eau pour l’aquaculture. Lien
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Évènement
France, résidus de produits phytosanitaires, sarrasin
En France, des analyses réalisées par une coopérative agricole ont mis en évidence des contaminations par du prosulfocarbe de lots de sarrasin issus de l’agriculture biologique. Ce produit phytosanitaire est en particulier utilisé pour le désherbage des céréales. Les champs de sarrasin ont probablement été contaminés par voie aérienne. Lien Le risque de contamination de cultures voisines suite à des traitements autorisés au prosulfocarbe est connu. Lien .
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Évènement
Belgique, PFAS, œufs et légumes
En Belgique, à proximité d’Anvers, les habitants d’une zone de 15 km de rayon autour du site d’une ancienne usine chimique sont invités à ne pas consommer les œufs de leurs poules ni les légumes de leurs jardins. La zone est contaminée par le PFOS (perfluoro-octane-sulfonate) qui était produit dans l’usine Lien . Le PFOS fait partie des PFAS qui sont utilisées dans de nombreuses applications industrielles et produits de consommation courante. Lien C’est un des deux PFAS soumis à des restrictions au titre de la convention de Stockholm (Convention internationale sur les polluants organiques persistants).
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Étude
Chine, hydrocarbures aromatiques polycycliques, huîtres
Un programme de surveillance de la contamination des huîtres dans le delta de la Rivière des Perles, en Chine, a mis en évidence des facteurs de variation de la contamination par les hydrocarbures aromatiques polycycliques. La contamination augmente pendant la saison humide, probablement à cause de l’effet “chasse d’eau” des fortes pluies. La température de l’eau et sa salinité sont également liées au niveau de contamination. Lien La zone du delta de la rivière des perles, qui comprend Canton, Shenzen et Hong Kong, est très densément peuplée et industrialisée. Lien
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Étude
Afrique du Sud, éléments-traces métalliques, thé rooibos
En Afrique du Sud, la contamination de 80 échantillons de thé rooibos par des éléments-traces métallique (ETM) a été étudiée. Les ETM recherchés étaient le chrome (Cr), le fer (Fe), l’arsenic (As), le cadmium (Cd) et le plomb (Pb). Les concentrations en Cr allaient de 0,17 à 11,98 mg/kg. Cet ETM était le seul, parmi ceux testés, dont certain échantillons dépassaient la dose tolérable définie par l’OMS (1,3 mg/kg pour Cr). Lien
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Étude
Pakistan, aflatoxine B1, graines de sésame
Au Pakistan, la contamination en aflatoxine B1 (AFB1) de 100 échantillons de graines de sésame a été étudiée juste après la récolte, puis après 12 mois de stockage. À la récolte, 20 % des échantillons dépassaient le seuil FAO de 20 µg/kg dans les zones non-irriguées, et 28 % dans les zones irriguées. Après stockage, le taux de dépassement du seuil atteignait 100 % dans les zones non-irriguées et 60 % dans les zones irriguées. Lien
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Avis
Europe, dioxyde de titane, aliments pour animaux
Selon l’Efsa, le dioxyde de titane ne devrait plus être utilisé comme additif en alimentation animale, à cause d’un risque de génotoxicité. Lien Un autre panel de l’Efsa avait abouti à la même conclusion, il y a quelques semaines, pour son utilisation comme additif en alimentation humaine. Lien En France, la mise sur le marché des denrées alimentaires contenant du dioxyde de titane est suspendue depuis le 01/01/2020.
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Étude
Europe, radionucléides, champignons
Une revue récente analyse les données sur la contamination des macrochampignons par des radionucléides émetteurs béta. Parmi les radionucléides d’origine anthropique, le Strontium 90 est celui qui s’accumule le plus et les valeurs maximales ont été observées en Ukraine (13 kBq/kg poids-sec). Parmi les radionucléides naturels, les valeurs maximales ont été observées pour le plomb 210 en Espagne (0,202 kBq/kg poids-sec). Lien
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