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Évènement
Belgique (cas) - France (source), toxine botulique, soupe de poisson
En Belgique, un cas de botulisme serait lié à la consommation de soupe de poisson produite en France. Cet évènement a fait l’objet d’une notification au Rasff par la Belgique, le 7 décembre 2021. Lien
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Évènement
France, Salmonella, saucisson
En Bretagne, une TIAC (40 élèves) a été causée par Salmonella suite à la consommation de saucissons secs contaminés produits en France. Ce produit a fait l’objet d’un rappel le 7 décembre 2021. Lien
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Évènement
Norvège (cas) - Bulgarie et Pologne (sources), hépatite A, framboises congelées
En Norvège, 18 cas d’hépatite A (personnes âgées de 10 à 80 ans) ont été reliés à la consommation de framboises congelées provenant de Bulgarie et de Pologne. D’après l’autorité norvégienne de sécurité des aliments, ce produit n’est plus distribué dans le pays. Lien
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Évènement
USA, Salmonella, produits de la mer
Aux USA, 115 cas d’infection à Salmonella Thompson ont été signalés dans quinze États, 20 personnes ont été hospitalisées. Les malades interrogés ont déclaré avoir mangé divers produits de la mer, crus et cuits. La souche épidémique a été retrouvée dans l’environnement de production d’une usine dont étaient originaires les produits (Colorado). Ceux-ci ont été distribués jusqu’au 7 octobre 2021, l’investigation est considérée clôturée. Lien
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Étude
Norvège, Listeria monocytogenes, saumon
La présence de Listeria monocytogenes a été étudiée dans les abattoirs de saumons norvégiens par les autorités sanitaires. Au total, Listeria monocytogenes a été détectée dans neuf des 49 (18 %) abattoirs en activité, à partir de prélèvements d’environnement de production ou sur des poissons prélevés en début ou en fin de chaîne de production. Les produits contaminés présentaient des concentrations inférieures à 10 UFC/g. La bactérie a été retrouvée uniquement dans les abattoirs à terre, aucun navire d’abattage agréé n’a été détecté contaminé. Lien
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Étude
Monde, Enterococcus, aliments d’origine animale
La prévalence des Enterococcus résistants à la vancomycine (VRE) dans des aliments d’origine animale a été estimée par méta-analyse. Plus élevée en Afrique (18,5 %), elle atteint au niveau mondial 12 % (avec une grande hétérogénéité géographique) et fluctue entre 10 et 20 % depuis 2004. La prévalence des VRE est la plus élevée dans les aliments d’origine aquatique (43,4 %, IC95% : 28,4 - 59,7) et la plus faible dans les produits laitiers (4,1 %, IC95% : 1,7 - 9,8). Lien
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Bilan
France, antibiorésistance, bactéries zoonotiques et commensales
Le laboratoire national de référence « résistance antimicrobienne » (Anses) a publié un bilan de la surveillance de l’antibiorésistance des bactéries zoonotiques et commensales (Escherichia coli, Salmonella, Campylobacter jejuni et Campylobacter coli) isolées d’animaux producteurs d’aliments et de leurs denrées (viandes), réalisée entre 2014 et 2020. Une augmentation de la sensibilité totale des bactéries commensales est observée sur la période, ce qui suggère notamment un effet positif de l’encadrement de la prescription et de la délivrance des antibiotiques d’importance critique chez les animaux en France depuis 2016. Lien
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Bilan
Europe, maladies transmissibles par les aliments
L’Efsa et l’ECDC ont publié leur rapport concernant les résultats des activités de surveillance des zoonoses et agents zoonotiques en Europe pour l’année 2020, chez les humains et les animaux ainsi que dans les aliments pour animaux et denrées alimentaires. Le nombre de cas humains de campylobacteriose et salmonellose en Europe apparaît stable depuis 2016. Au regard des 3 086 foyers épidémiques rapportés (27 États membres), les couples danger/aliments majoritairement en cause étaient Salmonella / oeufs - ovoproduits, norovirus / crustacés - coquillages - mollusques, L. monocytogenes / (produits à base de) poissons. Lien
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Bilan
Europe, contaminants microbiologiques, denrées alimentaires
L’Efsa a publié un bilan des sujets discutés lors de la 21e réunion du réseau scientifique européen sur l’évaluation des risques microbiologiques (MRA Network), qui s’est tenue les 5 et 6 octobre 2021. Les principaux profils de risque à considérer ciblent par ordre décroissant d’importance les agents pathogènes suivants : Toxoplasma gondii, Campylobacter spp., Echinococcus multilocularis, E. coli entérohémorragiques (EHEC), Listeria monocytogenes, et Salmonella non typhiques. Certains couples danger / aliments ont été plus spécifiquement discutés : salmonelles / viande de sanglier, STEC / farine, bactéries pathogènes / fruits-légumes frais, Campylobacter et E. coli / viande de poulet, Anisakidae / poisson. Lien
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Bilan
Pays-Bas, infections gastro-intestinales, denrées alimentaires
Chaque année, l’Institut national de la santé publique et de l'environnement néerlandais (RIVM) cartographie l’incidence des infections gastro-intestinales aux Pays-Bas. En 2020, leur nombre était en diminution comparativement aux années précédentes, probablement suite aux mesures prises pour lutter contre la pandémie à SARS-CoV-2. Lien Cependant, le nombre de cas d’infection à Listeria monocytogenes est resté stable. Cette bactérie a été détectée principalement dans le poisson (fumé), le fromage et les produits carnés ayant une longue durée de conservation. Lien
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Dangers biologiques, chimiques et physiques
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Bilan
France, plans de surveillance et de contrôle
La DGAL, qui pilote la mise en œuvre de PSPC sur les productions primaires animale et végétale, les denrées alimentaires d’origine animale et l’alimentation animale, a publié le bilan des seize plans réalisés en 2020. Au total, 58 031 prélèvements ont été réalisés, dont 671 sur des produits à l’importation. Lien Un rapport en ligne détaille les résultats et taux de conformité obtenus pour chaque plan et rappelle l’utilité de cette surveillance officielle pour la protection des consommateurs. Lien
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Étude
Italie, histamine, poissons
Une étude a présenté les concentrations d’histamine mesurées dans des poissons, crus et transformés, collectés dans le cadre des contrôles officiels réalisés en Italie entre 2013 et 2020. Parmi les 303 lots analysés, 18 (5,9 %) se sont révélés non conformes avec des concentrations en histamine supérieures aux limites maximales fixées par le Règlement (CE) n°2073/2005. Les concentrations en histamine étaient supérieures dans les produits transformés par rapport aux produits crus (p < 0,01). Des concentrations en histamine supérieures à 2 000 mg/kg ont été mesurées dans les échantillons à l’origine des intoxications alimentaires survenues en 2016 et 2017. Lien Les résultats de la surveillance française de la contamination par l’histamine des produits de la pêche sont disponibles dans le rapport cité précédemment.
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Étude
Europe, dioxines, aliments pour animaux
Les valeurs maximales autorisées de dioxines dans les aliments pour animaux et dans les denrées alimentaires d’origine animales sont fixées, en général, sans tenir compte du lien de contamination entre les deux. Une étude a calculé les valeurs cibles potentielles des dioxines (PCDD/F) dans les aliments pour différents animaux destinés à la consommation humaine. Ces valeurs ont été exprimées en quantité d’équivalent toxique fixée par l’OMS (pour les PCDD/F) par kg d’aliment avec une teneur en humidité de 12 %. Elles sont respectivement de 0,014, 0,072 et 0,019 ng OMS-PCDD/F-TEQ/kg pour l’alimentation des vaches laitières, des poules pondeuses et des porcs à l’engraissement. Ces valeurs proposées sont entre 10 et 54 fois plus faibles que les teneurs maximales réglementaires actuelles définies dans la directive 2002/32/CE modifiée. Lien
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Étude
Europe, huiles minérales, aliments
L’organisation Foodwatch a fait analyser 152 produits alimentaires provenant de cinq pays européens (France, Belgique, Allemagne, Pays-bas, Autriche). Les résultats ont montré que 12,5 % des produits testés étaient contaminés par des hydrocarbures aromatiques d’huiles minérales (MOAH), avec des concentrations comprises entre 0,63 et 82,00 mg/kg. Les concentrations les plus élevées ont été mesurées dans les bouillons cubes. A ce jour, seuls les laits infantiles en poudre sont réglementés pour les MOAH en Europe (teneur maximale autorisée = 1 mg/kg). Lien Un point sur les huiles minérales (MOAH et MOSH) a été publié dans un précédent BuSCA. Lien
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Bilan
Espagne, cadmium, aliments
L’agence espagnole de sécurité alimentaire et nutritionnelle (AESAN) publie une évaluation du risque lié à l’exposition alimentaire au cadmium. Les analyses ont porté sur des aliments collectés entre 2014 et 2017. Les aliments les plus contaminés étaient le chocolat en poudre (moyenne = 215 µg/kg), les produits à base de chocolat (114 à 117 µg/kg) et les mollusques (172 à 178 µg/kg). Des dépassements de la valeur toxicologique de référence sont estimés chez les nourrissons et les enfants de moins de dix ans (consommation moyenne, scénario maximisant la contamination des aliments) et pour toutes les catégories d’âge chez les grands consommateurs des aliments les plus contaminés. Chez les adultes, l’étude rapporte cependant une diminution de l’exposition variant entre 26 à 42 % selon le scénario par rapport à l’étude antérieure (2011). Lien
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Étude
Allemagne, contamination radioactive, aliments
Une étude a rapporté les données de surveillance allemandes de la contamination radioactive des aliments pour animaux et des aliments destinés à la consommation humaine, entre 1960 et 2015. Elle montre des concentrations ponctuellement plus élevées en césium-137 et en strontium-90 dans le lait et les produits laitiers, en 1964 et 1986, en lien avec les essais nucléaires et l’accident du réacteur de la centrale de Tchernobyl, respectivement. Lien Le rapport PSPC 2020 cité précédemment fait état de la surveillance des radionucléides opérée par la DGAL.
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